Des chercheurs américains développent des surfaces de travail possédant une activité antimicrobienne régénérable.
Une équipe américaine de l’Université du Massachussetts (Amherst) cherche à développer une nouvelle méthode pour modifier les surfaces de travail des usines de transformation alimentaires en ajoutant un revêtement nanométrique contenant un composé antimicrobien ayant la capacité de régénérer sa capacité antimicrobienne.
L’objectif de l’équipe américaine est d’incorporer à divers matériaux (plastiques et acier inoxydable) une structure chimique composée de N-halamines. Les N-halamines sont des composés organiques azotés liés à des halogènes, connus par leur efficacité antimicrobienne. L’activité antimicrobienne du revêtement ainsi déposé se régénère après une désinfection à l’eau de Javel.
Les études menées par l’équipe américaine montre que la technologie développée permet de réduire de 5 log les populations de germes Gram + et Gram – comme Listeria monocytogenes et Escherichia coli. Ils tentent maintenant d’optimiser la durée de vie du revêtement antimicrobien et de démontrer également la stabilité du revêtement vis-à-vis de l’abrasion mécanique et des solutions de nettoyage.
Pour l’instant, cette technique n’a été testée qu’au stade laboratoire sur de petites surfaces. L’objectif est donc de pouvoir l’adapter à l’industrie sachant que cette technologie existe déjà pour le textile en milieu hospitalier. Elle pourrait s’appliquer aux joints, plans de travail et convoyeurs.
Source : vigiviande